Daniel grec
Les versions grecques (voir LXX*) du livre de Daniel présentent quelques développements absents de l’original hébreu et araméen du livre (voir l’introduction au livre de Daniel, p. {0000Xintdn}), quoique peut-être eux-mêmes traduits d’après un texte hébreu ou araméen. Ils sont essentiellement liturgiques (prière d’Azaria, 3.25-45; chant des trois jeunes Hébreux, 3.51-90) et narratifs: outre quelques précisions sur la délivrance des Hébreux dans la fournaise (3.24,46-50), on y trouve deux histoires complètes, placées au début ou à la fin du livre dans les manuscrits grecs (chap. 13 et 14 dans la Vulgate, voir Vg*): celle de la pieuse Susanne, injustement accusée et sauvée par Daniel; celle du dieu Bel et du dragon attaché à son culte, où Daniel démasque l’idolâtrie des non-Juifs. L’ensemble de ces textes a été reçu comme « deutérocanonique* » par l’Eglise catholique (voir l’introduction à l’Ancien Testament, p. {0Xdeuteroc}).
14. et qu'il y ait au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ceux-ci sauveraient leur vie par leur justice — déclaration du Seigneur DIEU.