Judith
Autres formes dérivées
Etymologie
Du latin Iuditha, issu du grec ancien Ιουδίθ (Ioudíth) et, plus avant, de l'hébreu יְהוּדִית (Y'hudít) qui signifie « femme de Judée ».
Résumé historique du personnage
Cette très belle veuve juive, parvint à séduire le redoutable Holopherne venu pour assiéger et anéantir la ville de Béthulie. Profitant de son ivresse, elle lui coupa la tête, ce qui mit en déroute toute son armée.
Références bibliques
- Judith 8.1-8
Le prénom donné en France (INSEE)
1. En ces jours, le bruit en parvint à Judith. C’était la fille de Merari, fils d’Ox, fils de Joseph, fils d’Oziel, fils d’Helkia, fils d’Ananie, fils de Gédéon, fils de Raphaïn, fils d’Akhitob, fils d’Elie, fils de Khelkias, fils d’Eliab, fils de Nathanaël, fils de Salamiel, fils de Sarasadaï, fils d’Israël.
2. Son mari était Manassé, de sa tribu et de sa famille, qui était mort aux jours de la moisson des orges.
3. Il surveillait en effet les lieurs de gerbes dans la plaine ; la chaleur brûlante du soleil vint sur sa tête ; il se mit au lit et mourut à Béthulie, sa ville. On l’enterra avec ses pères dans le champ situé entre Dotaïm et Balamon.
4. Judith vivait chez elle dans le veuvage depuis trois ans et quatre mois.
5. Elle s’était fait un pavillon sur le toit de sa maison ; elle mettait un sac sur ses reins et elle portait ses vêtements de veuve.
6. Elle jeûnait tous les jours de son veuvage, excepté les sabbats et leurs veilles, les nouvelles lunes et leurs veilles, les fêtes et les jours de réjouissances de la maison d’Israël.
7. Elle était de fort belle apparence et de très gracieux aspect. Manassé, son mari, lui avait laissé or et argent, serviteurs et servantes, bestiaux et champs et elle demeurait dans ses propriétés.
8. Il n’y avait personne à colporter sur elle de mauvais propos, car elle avait une grande crainte de Dieu.